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05 janvier 2012

Une constante dans la grande entreprise

Quand on analyse quelque peu l'entreprise privée, on y découvre une constante : les conséquences de l'incompétence des directions d'entreprises - mauvais investissements, mauvaises acquisitions, mauvaises analyses des tendances du marché, etc. - ne sont jamais assumées par les dirigeants eux-mêmes mais par les travailleurs (mises à pieds, fermetures d'usines, réductions de salaires, etc.). Étrangement, la logique de responsabilité que prône le néolibéralisme ne s'applique pas envers les dirigeants d'entreprises, seulement envers ceux précisément qui ne sont pas responsables.

1 commentaire:

  1. La logique de responsabilité est un peu étrange et s'applique de toute évidence différemment. Un constat désolant, en effet. Nous pourrions nous poser la question à savoir s'il existe une quelconque logique de responsabilité chez nos dirigeants d'entreprises.

    J'aimerais formuler la question autrement. La conduite de l'entreprise privée est de toute évidence dictée depuis des années par les banques, les investisseurs et les contrats faramineux accordés à ceux qui gèrent les fonds. Nous avons eu un exemple à faire dresser les cheveux sur la tête au Québec avec la Caisse de dépôt et de placements. Teachers a été cité en exemple en 2008 par tous les analystes qui reprochaient à la direction de la Caisse ses résultats pitoyables...

    En Europe, les chefs d'États sont présentement à genoux devant la Banque centrale européenne qui ne propose que des solutions keynésiennes. Il y a un foutu malaise chez les dirigeants des pays occidentaux qui cachent à peine leur désarroi à l'égard des politiques monétaires encadrées par les banques centrales. S'il y a un problème, c'est la concentration du capital. On se croirait revenus au début du siècle dernier.

    L'entreprise privée a su profiter de ces turbulences pour justifier des restructurations et des mises à pied. Le désir des dirigeants des institutions financières et la complaisance des chefs d'État à leur égard n'ont fait qu'empirer les choses...

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